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Décoder la timidité pour mieux la surmonter.

Qui dans sa vie ne s’est jamais retrouvé paralysé devant un auditoire avant de prendre la parole, mal à l’aise à l’idée de s’adresser à des inconnus ? Heureusement avec l’âge et l’expérience on arrive petit à petit à dompter la timidité.

Mais quand elle s’installe, elle peut transformer tout contact social en enfer quotidien et devenir une véritable pathologie.

Dans cet article, nous allons voir six situations comportementales de la timidité que l’on peut observer régulièrement chez les individus. Chacune de ces situations de timidité sera illustrée par une courte anecdote de la vie courante et il vous sera proposé un défi pour pouvoir l’affronter.

Allez c’est parti, regardons un peu ce qui se cache derrière cette crainte souvent non fondée :

Décoder la timidité pour mieux la surmonter
1. Trop de gentillesse

Que ce soit en couple ou avec des amis, vous essayez toujours de contenter tout le monde. Quand vous allez au cinéma, vous préférez laisser les autres choisir le film. Vous ne passez une chouette soirée que si les autres sont contents. Lorsque vous avez une discussion avec quelqu’un que vous appréciez, vous avez du mal à le contredire. Vous ne comprenez pas ces gens qui passent leur temps à se chamailler à propos de la politique ou le sport. D’ailleurs à ce propos, on pense souvent que vous n’avez d’avis sur rien.

Décodage: l’inhibition

Il existe 3 types de comportements relationnels. Le premier est l’inhibé, adopté par les timides. En n’exprimant pas leurs opinions, ils pensent satisfaire tout le monde mais s’oublient eux-mêmes. Le deuxième est l’agressivité, dont les timides ont très peur. Leur problème est qu’ils ne voient la vie que sous ces deux angles-là et oublient le troisième type, le comportement affirmé, qui permet d’exprimer ce qu’on ressent en tenant compte de l’autre. Cette manière de réagir est la plus adaptée à la vie en société, mais la plus difficile à apprendre…

Votre défi : reconnaître vos sentiments et vous affirmer parce qu’après tout, vous aussi vous avez des choses à dire qui méritent d’être entendues !

2. L’amour

L’un de vos amis a organisé une soirée pour essayer de vous caser avec l’une de ses connaissances. Effectivement vous avez plein de points communs et il/elle vous plaît. A la fin de la soirée, il vous raccompagne chez vous… Seul hic: quand vous étiez avec les autres, c’était parfait, mais dès que vous vous retrouviez à deux, vous entendiez voler les mouches. Vous aviez tout pour vous entendre et là subitement c’est comme si vous n’aviez rien à vous dire, vous ne vous embrassiez jamais, ne vous touchiez jamais. Finalement vous l’avez quitté mais vous le regrettez aujourd’hui.

Décodage : la peur de décevoir

Le fait d’être timide au début d’une relation amoureuse est souvent mal accepté, alors que c’est assez naturel. Les autres, la télé, le cinéma, nous font croire à tort que la normalité est d’être tout de suite à l’aise avec un nouveau partenaire. Certaines personnes ont peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas répondre aux attentes de l’autre. Les amoureux tout neufs sont souvent maladroits, ils se reprochent de ne pas avoir eu la bonne attitude au bon moment, de commettre des bourdes.

Contrairement à ce qu’ils s’imaginent, c’est souvent cette maladresse passagère qui les rend touchants aux yeux de l’autre !

Votre défi : ouvrir les yeux sur le monde qui vous entoure et vous servir de vos nouvelles connaissances pour mettre de la vie dans vos futures relations amoureuses. De quoi convaincre les partenaires potentiels que derrière sa façade de timidité, il y a plein de choses à découvrir. On devient intéressant quand soi-même, on s’intéresse à plein de choses !

3. La timidité normale

Vous avez beaucoup d’amis que vous avez rencontré au fil du temps et auprès de qui vous vous sentez bien. Au boulot, c’est la même chose, vous êtes toujours la boute-en-train qui lance les blagues. Dans votre famille, on vous appelle la pipelette et ce depuis toujours.

Mais dès que vous rencontrez des personnes que vous ne connaissez pas, vous avez l’impression d’être différent et plus réservé. Il vous faut toujours du temps pour vous sentir à l’aise. Les gens qui vous connaissent ne comprennent pas que les nouvelles têtes vous fasse peur…

Décodage : rien d’inquiétant

Certains sont plus sociables que d’autres et s’adaptent plus rapidement à la nouveauté. Ce n’est pas le cas des timides « occasionnels », qui sans fuir les nouveaux contacts, préfèrent cependant rester en compagnie de personnes de leur entourage proche, qu’il soit familial, amical ou professionnel.

Lorsqu’ils sont confrontés à de nouvelles têtes, il leur faut du temps pour se sentir en confiance et oser être eux-mêmes. Comme pour compenser, ils finissent même par se mettre plus en avant que les autres une fois la gêne passée.

Votre défi : Osez être vous-même. Se dire que vous pouvez être aimé et apprécié sans avoir besoin d’en faire trop…ni trop peu.

4. Les conversations

Vous avez vraiment un problème lorsque vous devez vous adresser aux autres. Quand on vous invite dans une soirée, vous ne parlez presque pas et quand vous ouvrez la bouche, vous bafouillez et vous sentez comme un imbécile. Vous vous dites que les gens doivent penser que vous n’êtes pas quelqu’un d’intéressant et à chaque fois vous êtes sûr qu’on ne vous réinvitera plus.

Même quand votre voisine vous parle de la pluie et du beau temps, vous réagissez 3 heures après. Vous vous demandez toujours ce que les autres vont penser de vous parce que dans ces cas-là vous rougissez, vous tremblez…

Décodage : la crainte d’être jugé

C’est surtout la peur des autres qui fait que le timide n’ose pas s’exprimer, il pense qu’on le juge en permanence, qu’on a l’attention focalisée sur lui. Une des solutions pour sortir de cette spirale est de réaliser qu’il y a une différence entre la perception que l’on a de la réalité et la réalité elle-même. En clair, qu’on peut sacrément se tromper dans les pensées et les sentiments qu’on attribue aux autres à notre égard. Rien de tel que de dialoguer avec ceux pour s’en rendre compte.

Votre défi : arrêtez votre cinéma…mental !

5. L’évitement

Vous aimeriez être plus sociable, vous souffrez d’être seul, mais on ne va pas contre sa nature : les autres vous ont trop déçu. Si vous faites « copain-copain », les gens en abusent, passent leur temps chez vous à vous emprunter des choses, à se faire inviter. Vous n’osez rien dire et puis un jour vous en avez marre, vous finissez par vous disputer.

Au boulot vous ne parlez à personne. A la cantine, vous restez seul dans votre coin et vous fuyez les drinks comme la peste. A la maison, vous vous inquiétez dès qu’on frappe à la porte ou que le téléphone sonne, comme si un danger pouvait survenir.

Décodage : la phobie des autres

La phobie sociale est la forme pathologique de la timidité. Les personnes qui en souffrent ont constamment peur d’être jugées défavorablement, se sentent facilement blessées. Elles font en sorte d’éviter les contacts, pour ne pas être angoissées. Les excuses qu’elles trouvent pour fuir les autres deviennent de plus en plus élaborées. Elles finissent par se dire que tout est de la faute d’autrui et leur peur des autres se transforme alors en un rejet douloureux de leurs semblables. A force de repousser les autres et de les éviter, elles finissent par les éloigner pour de bon !

Votre défi : osez chercher de l’aide auprès d’une personne compétente (un ou une psychologue), pour ne pas s’enfoncer dans ce repli sur vous-même qui vous fait souffrir et que vous aurez de plus en plus de mal à rompre.

6. Les réunions

Depuis que vous travaillez dans une grosse société, toutes les semaines vous devez participer à des réunions. Vous avez toujours eu le trac, mais les choses s’aggravent de jour en jour. En effet, il y a 6 mois, vous avez fait une erreur qui vous a coûté un gros client et depuis, vous avez l’impression que tous vos collègues vous en veulent. Déjà que vous n’étiez pas à l’aise quand vous deviez parler devant plus de trois personnes, maintenant vous êtes devenu complètement incompréhensible.

Décodage : prendre la parole

Le trac relève, comme la timidité, de l’anxiété sociale. On veut que tout le monde apprécie ce que l’on fait, ou ce que l’on est, mais on redoute par-dessus tout de commettre un faux pas, de dire une grosse bêtise. A cette difficulté s’ajoute l’impression que les autres lisent en nous comme dans un livre ouvert et perçoivent nos moindres petits défauts. Si une personne est déjà mal à l’aise devant un public en temps normal, cette situation ne fera qu’empirer dans un milieu qu’elle perçoit comme hostile !

Votre défi : s’exprimer en public est un art qui comme tout art, s’apprend. L’aisance des grands orateurs, qui semblent si naturelle, résulte souvent d’un solide apprentissage. Il existe à ce sujet des stages… et des livres, pour ceux qui préfèrent apprendre par eux-mêmes.

Ne manquez pas le prochain article, je vous donnerai quelques conseils supplémentaires pour vaincre la timidité ou mieux la surmonter.

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Coaching Hypnothérapie Poids

Mincir c’est aussi dans la tête. Et parfois, ça bloque. La solution ?

Repérer ces freins, les comprendre et les dépasser. Focus sur les obstacles psychologiques qui nous empêchent de perdre du poids.

Les rondeurs sont comme les nœuds d’un arbre, elles recèlent notre monde intime, ses fragilités cachées, ses peurs refoulées, ses blessures mal cicatrisées. Maigrir, c’est s’y frotter.

Rien d’étonnant, dès lors, que notre si vaillant projet de minceur se solde par un refus d’obstacle.

Sigmund Freud le disait : « Nous sommes le jouet de notre inconscient. »

Obstacle n°1 : le cercle familial
Maigrir, quand toutes les silhouettes familiales sont enrobées, revient à se singulariser, pire, à valoriser un corps résolument en opposition avec la génétique transmise. Ce qui peut être ressenti comme un rejet symbolique ou un désaveu de ses origines avec, à la clé, le risque de blesser ses proches.

Une responsabilité difficile à endosser, mais nécessaire pour le psychiatre Gérard Apfeldorfer, auteur de Maigrir, c’est dans la tête (éd. Odile Jacob) et cofondateur du programme de thérapie en ligne linecoaching.com :

Mincir, c’est aussi rompre avec ceux qui nous aiment tels que nous sommes et à qui l’on dit, en maigrissant, qu’ils ont tort de nous aimer ainsi, puisque nous-mêmes, on ne s’aime pas

Quand la culpabilité confine à la torture affective, l’inconscient tranche : les kilos restent immuablement accrochés et, nous, en accord avec la lignée.

Certaines ont grandi avec une mère qui valorisait l’intransigeance corporelle. Nombreuses sont les ex-ados sous influence qui continuent à s’infliger des diètes restrictives pour tenter de rivaliser avec l’image d’elles que leur mère a idéalisée.

Une manière inconsciente aussi de perpétuer l’exigence maternelle. Sauf que l’échec se tient en embuscade : il est impossible de maigrir durablement pour autrui.

Les lâcher-prises compulsifs le disputent aux restrictions, saccageant au passage l’estime de soi, tandis que le cerveau cadenasse à double tour la lipolyse (stockage des graisses) pour protéger l’organisme.

Mais contre toute attente, ne pas maigrir peut signer un acte de rébellion. Pour le psychiatre et nutritionniste Bernard Waysfeld, auteur de Le Poids et le Moi (éd. Armand Colin),

C’est une manière, inconsciente, de rester en opposition avec l’image maternelle intériorisée

L’alimentation tient une dimension affective forte dans beaucoup de familles. S’aimer et, plus encore, se le témoigner, c’est communier avec de la bonne chère.

Résultat : même rassasiée, on ne rechigne pas sur la taille des portions, pas plus qu’on ne boude les plats présentés. Les mets sont une marque symbolique d’amour. Minauder ou les refuser, c’est le repousser.

C’est ainsi que l’on finit toujours son assiette au mépris de sa satiété, pour manifester son attachement à l’être cher qui s’est mis aux fourneaux, ne pas ternir le bonheur commun ni trahir l’éducation reçue.

Un message si ancré que, même loin des siens, laisser le surplus d’un plat relève de la faute condamnable. Maigrir, c’est alors guerroyer entre un conflit de loyauté envers ceux qu’on aime et la culpabilité de vouloir s’affranchir des traditions.

Obstacle n°2 : le besoin de réconfort
Stress, déception, ennui… On fait une razzia dans le frigo pour neutraliser le trop-plein émotionnel qui nous submerge. Et, un temps, ça fonctionne. Manger active la sécrétion d’endorphines aux vertus anxiolytiques. Sauf qu’on a engouffré en mode XXL et donc on stocke.

Surtout, « les problèmes qui nous ont troublés n’ont pas disparu. Et tandis qu’on se lamente sur son poids qui n’en finit pas de grimper, on oublie pourquoi on s’est mis à manger et on ne se confronte pas à ses problèmes. Or plus nous avons peur de souffrir, plus nous devenons dépendants à ce qui nous empêche de souffrir », décode le nutritionniste et psychothérapeute Jean-Philippe Zermati, auteur de Maigrir sans régime (éd. Odile Jacob) et cofondateur du programme linecoaching.com.

En évitant ainsi nos émotions, nous augmentons notre dépendance aux aliments et renforçons notre intolérance émotionnelle

On a un boss tyrannique, une mère envahissante, un amoureux un brin égoïste… Et pourtant, on ne moufte pas, on endure en silence les brimades et autres désillusions, et on « bouffe » nos colères. Mais notre corps, lui, a de l’audace pour deux, car ce qu’on ne dit pas finit par s’extérioriser sur nos courbes.

Au gré des renoncements de tout ce qu’on n’a pas pu ou su dire, notre silhouette finit par s’alourdir.

« Maigrir est un acte d’affirmation de soi. Il faut parvenir à mettre en mots ce que l’on pense ou ressent, sur un mode civilisé, au lieu de manger pour étouffer ses émotions pénibles », rappelle le Dr Apfeldorfer.

« En osant dire, on prend le risque d’être enfin entendue », résume la psychologue Michèle Freud, auteure de Mincir et se réconcilier avec soi (éd. Albin Michel). Bref, il faut ouvrir les vannes de nos affects pour réussir à ouvrir celles de la perte de poids.

Obstacle n°3 : le rapport au corps
Le surpoids constitue un bouclier protecteur qui tient les autres à distance de soi, le regard et le désir masculins en particulier, mais aussi ses fantasmes et désirs, inconscients souvent.

En donnant l’illusion de bâillonner le sex-appeal et d’escamoter la part du désirable en soi, les kilos rassurent. Mieux, ils évacuent transitoirement les peurs liées à la sexualité.

Or maigrir, c’est réinvestir sa capacité de séduction, c’est accepter de séduire et d’être séduite, de désirer et d’être désirable, de conjuguer Eros au présent et d’en éprouver du plaisir. Une mise à nu physique et psychique trop vertigineuse pour certaines. Une théorie traduite par Dr Waysfeld :

Mécanismes de défense oblige, coincées entre le désir de maigrir et la souffrance à se confronter à leurs peurs, certaines choisissent inconsciemment de se protéger en gardant leurs kilos

C’est paradoxal mais, maigrir, c’est devenir une autre et basculer en terre inconnue, où il faut substituer l’identité construite sur son ex-corps à sa nouvelle identité de mince, autant dire une mutation de soi. Et plus le désir de s’affiner est ardent, plus l’angoisse de se perdre tenaille.

C’est légitime quand il faut apprivoiser une nouvelle perception de soi : on ne bouge plus de la même manière, on refait son dressing, le regard d’autrui aussi est différent.

Pas (encore) prête à affronter ce changement, inconsciemment, on peut vouloir rester un temps encore en terrain familier, celui des kilos.

Obstacle n° 4 : la sévérité avec soi-même
Une vie qui n’est pas (encore) à la hauteur de ses aspirations ? Logique, réfutent certaines, d’avoir un corps parfait pour se glisser dans une vie parfaite. Maigrir devient une valeur ajoutée personnelle.

Maîtriser sa minceur, une prise de pouvoir narcissique qui atteste de la capacité à tenir les rênes de sa vie et donc à la réussir à tous les niveaux : couple, carrière, vie sociale…

Venez découvrir les nouveaux ateliers de L’AnOvirtuel 👬by Moshé aaron en vous inscrivant en mp

source: marie claire http://www.marieclaire.fr/,ces-psycho-freins-qui-nous-empechent-de-maigrir,715934.asp